Au début des années 90 existait un petit magazine destiné au gens originaires des Dom-Tom qui venaient de s'installer en métropole: on jugeait utile de les guider, notamment dans leurs comportements souvent un peu expansifs et aussi un coté "cigale" qu'à l'époque on pouvait encore se permettre de leur signaler, d'autant plus que ceux qui le faisaient, eux aussi débarquaient du même endroit: une quinzaine d'année plus tard faire ce genre de remarques conduirait leurs auteurs au pire bancs de l'infamie, escortés par des présidents d'associations indignés à qui seules quelques indemnités pour préjudice moral pourraient redonner un semblant de calme.
Bref, on eu l'idée dans ce journal de traiter quelques uns de ces sujets en bandes dessinée, et devinez à quel dessinateur expert en idéologiquement convenable on confia cette oeuvre quasiment pédagogique ? Non ?!. Si .
5 commentaires:
Une fois de plus, on est pris à contre-pied par LC. Si je m'étais attendu à ça ! Il en sort tous les jours de derrière les fagots, des bandes et des dessins. Et sur des sujets tellement variés.
Ces deux planches sont jubilatoires et les personnages très sympathiques !
Ce qui est étonnant, c'est que le contrôle étroit (qui allait devenir censure) visant à éradiquer tout ce qui n'était pas "politiquement correct", remonte en gros à cette époque, c'est-à-dire au début des années 90.
J'aime beaucoup la case où seuls les amis Martiniquais du candidat, s'esclaffent, tandis que les autres affichent un air de pisse-vinaigre.
Mais que de bandes éparpillées qui mériteraient d'être réunies et publiées dans des livres. Heureusement qu'il y a ce blog quasi officiel.
il existe 7 ou 8 histoires de ces aventures de "précosse", j'en passerai une de temps en temps, histoire de meubler ! certaines sont terrifiantes !
J'aime beaucoup la mise en couleurs... Quelle fut la technique utilisée ?
c'est en couleur directe , à l'encre type colorex voire écoline: mais les originaux ont disparus, les gens sont tellement distraits ...
Couleur directe, c'est bien ce qui me semblait. C'est très réussi. Les originaux devaient être splendides. Aussi, on comprend parfaitement l'étourdi qui, à titre d'essai, a posé sur son mur les planches en question pour voir ce que ça donnait, et puis tout à sa contemplation, a oublié le sens du verbe prêter.
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